Aimer pour deux
Comme une vague épuisée vient mourir sur le sable,
Les blessures profondes et mal cicatrisées
Sont des toiles d’araignée par tous les vents brisées,
S’effilochant sans bruit, pendantes, lamentables
Et ainsi, chaque jour, parmi tant d’infortunes,
Inconsciemment pervers de désir et d’amour
Bien souvent confondus, sont ressassées toujours,
Sans morale ombragée et combien importune.
Profite du temps présent jusqu’à la dernière heure
Sans chercher à savoir quel en sera son prix.
Qu’importe les mal-dits et les mots incompris,
Il faut aimer pour deux et croire au bonheur.
Louis Monnet